Lorsque la maison était remplie, remplie,
il ne restait plus qu’une seule place pour s’asseoir en silence, pour zazen :
dans la chambre, devant la statue de Bouddha.
C’est une petite statue de bois peinte en noir.
A la lumière de la bougie, dans le froid de la nuit,
un soir ce Bouddha a souri.
Un sourire d’une joie immense, qui remplit le cœur !
Et j’ai souri aussi. Depuis je souris toujours en Zazen,
et depuis ce sourire, mon visage se détend, ma tête se détend, et tout mon corps se détend,
et au-delà... de proche en proche quelque chose se relâche et s’apaise,
dans la joie la plus limpide.
C’est le sourire de Zazen. Gasshô souriant du fond du cœur.
Danielle Chôkan
Merci beaucoup