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  • Photo du rédacteurJoshin Sensei

Gathas de la Terre : Le premier pas du jour


Le premier pas du jour

Marcher sur la terre

est un miracle. Chaque pas conscient

nous révèle le merveilleux dharmakaya.


Vous pouvez réciter ce poème au lever, quand vos pieds touchent le sol, ou bien à n’importe quel moment, quand vous marchez.

Dharmakaya signifie littéralement « « corps » -kaya des Enseignements du Bouddha – Dharma, le chemin de la compréhension profonde et de l’amour.

Avant d’entrer dans le Parinirvana, le Bouddha dit à ses disciples : « Ce n’est que mon corps physique qui va disparaître. Mon corps du Dharma restera toujours avec vous ».

Dans le Zen ce terme a pris le sens d’ « essence de tout ce qui existe » : tous les phénomènes, le chant d’un oiseau, les rayons du soleil, une tasse de thé, tout cela est manifestation du dharmakaya.

Et nous également sommes de la même nature que ces merveilles de l’univers.

pas besoin de marcher dans l’air ou sur l’eau pour faire des miracles, le vrai miracle est d’être éveillé au moment présent.

Marchant sur le Terre, nous réalisons la merveille d’être vivant. Lorsque nous faisons cela, la soleil du Dharmakaya brille toujours.


Ouvrir l’eau

L’eau coule des sources de la montagne,

l’eau coule dans les veines de la terre.

Par miracle, cette eau vient jusqu’à nous

et préserve et nourrit notre vie.


Même si nous savons que l’eau vient de loin, nous prenons souvent le fait de la voir couler comme tout naturel. Mais l’eau est ce qui rend la vie possible sur Terre. Nos corps sont composés de plus de 70 % d’eau ; notre nourriture pousse grâce à l’eau. L’ eau est une amie, une vrai bodhisattva, qui nourrit les milliers d’espèces vivant sur terre. Ses bénéfices sont infinis ; Lorsque vous récitez ce gatha en tournant le robinet, ou en buvant un verre d’eau, vous pouvez voir la rivière d’eau fraîche coulant dans notre propre coeur, et vous vous sentez complètement rafraîchis.Célébrer le don de l’eau, c’est cultiver la présence et ainsi soutenir la vie, et les vies de tous les autres.


Recycler

Dans les déchets, je vois une rose,

dans la rose je vois les déchets.

Tout est en transformation constante,

même la permanence est impermanente.


Quand vous jetez quelque chose, que ce soit dans la poubelle, le compost ou le contenant de recyclage, il y a parfois une odeur épouvantable. La matière organique en décomposition sent terriblement mauvais. Mais elle peut aussi devenir un riche compost qui fertilisera le jardin. La rose parfumée et la poubelle nauséabonde sont deux faces de la même existence. Sans l’une, l’autre ne peut pas exister. Tout est en transformation constante. La rose qui se flétrit au bout de quelques jours deviendra une partie des déchets. Et au bout de six mois, les déchets seront transformés en rose.

Quand nous parlons de l’impermanence il nous faut comprendre que tout est constamment en transformation. Lorsque nous regardons avec la vue profonde, contemplant une chose, nous voyons toutes les autres choses dedans. Ces changements ne nous affectent plus lorsque nous voyons l’interconnexion et la continuité de tout. Ce n’est pas que la vie d’une personne, ou d’une fleur soit permanente, mais que la vie elle même se poursuit. Lorsque nous nous identifions à la vie, et que nous dépassons les limites d’une identité séparée, nous sommes capables de voir la permanence dans l’impermanent, ou la rose dans les déchets.


Thich Nath Hanh “The World We Have: A Buddhist Approach to Peace and Ecology,”trad. Joshin Sensei https://www.lionsroar.com/author/thich-nhat-hanh/




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