Karaniya Mettā Sutta
- Joshin Sensei

- 8 août
- 3 min de lecture
Hymne de l’amour universel ( traduction des Moines de la Forêt, traduit en français par le Refuge )
Voici comment devrait se comporter
Celui qui a développé des qualités de bonté
Et qui connaît la Voie de la paix :
Qu’il soit appliqué, honnête et droit, direct et doux dans ses paroles,
Humble et sans prétention,
Satisfait et aisément contenté.
Qu’il demeure frugal
Ni effronté ni flatteur envers ceux qui le nourrissent.
Qu’il soit paisible, maître de ses sens, naturellement discret, sans exigences.
Et qu'il ne fasse rien que les sages, plus tard, pourraient condamner.
Qu’il médite ainsi :
« Prenant moi-même refuge dans le bonheur et dans la paix,
Je souhaite que tous les êtres soient heureux et en paix.
« Que tous les êtres vivants, quels qu’ils soient —
Les faibles comme les forts, tous sans exception,
Les grands et les puissants, les moyens et les petits,
« Visibles et invisibles,
Proches et lointains,
Nés et à naître —
Que tous les êtres soient heureux et en paix !
« Que nul ne trompe autrui,
Ni ne méprise aucun être, quel qu’il soit.
Que nul, par colère ou aversion,
Ne souhaite de mal à autrui. »
Comme une mère, au péril de sa vie,
Protège son enfant, son unique enfant,
Ainsi doit-on ouvrir son cœur à l’infini à tous les êtres vivants,
Rayonner la bienveillance envers le monde entier :
Ouvrir son cœur dans toutes les directions –
En haut, en bas et tout autour, sans limites –
Libre de toute haine et de toute aversion.
Que l’on soit assis, debout, en marche ou couché,
Tant que l’on est éveillé, on doit toujours être fidèle à ce souhait.
C’est ce que l’on appelle
« Demeurer dans un état divin, ici et maintenant ».
Sans se laisser piéger par des croyances erronées
Celui qui a le cœur pur, qui voit la vérité ultime des choses
Et s’est libéré de tous les désirs des sens,
Ne reprendra plus jamais naissance dans ce monde.
Version féminine
Voici comment devrait se comporter
Celle qui a développé des qualités de bonté
Et qui connaît la Voie de la paix :
Qu’elle soit appliquée, honnête et droite, directe et douce dans ses paroles,
Humble et sans prétention,
Satisfaite et aisément contentée.
Qu’elle demeure frugale
Ni effrontée ni flatteuse envers ceux qui la nourrissent.
Qu’elle soit paisible, maîtresse de ses sens, naturellement discrète, sans exigences.
Et qu'elle ne fasse rien que les sages, plus tard, pourraient condamner.
Qu’elle médite ainsi :
« Prenant moi-même refuge dans le bonheur et dans la paix,
Je souhaite que tous les êtres soient heureux et en paix.
Que tous les êtres vivants, quels qu’ils soient —
Les faibles comme les forts, tous sans exception,
Les grands et les puissants, les moyens et les petits,
Visibles et invisibles,
Proches et lointains,
Nés et à naître —
Que tous les êtres soient heureux et en paix !
« Que nul ne trompe autrui,
Ni ne méprise aucun être, quel qu’il soit.
Que nul, par colère ou aversion,
Ne souhaite de mal à autrui. »
Comme une mère, au péril de sa vie,
Protège son enfant, son unique enfant,
Ainsi doit-on ouvrir son cœur à l’infini à tous les êtres vivants,
Rayonner la bienveillance envers le monde entier :
Ouvrir son cœur dans toutes les directions –
En haut, en bas et tout autour, sans limites –
Libre de toute haine et de toute aversion.
Que l’on soit assise, debout, en marche ou couchée,
Tant que l’on est éveillée, on doit toujours être fidèle à ce souhait.
C’est ce que l’on appelle
« Demeurer dans un état divin, ici et maintenant ».
Sans se laisser piéger par des croyances erronées
Celle qui a le cœur pur, qui voit la vérité ultime des choses
Et s’est libérée de tous les désirs des sens
Ne reprendra plus jamais naissance dans ce monde.




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